Stella et l'Amérique
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« Les frères Bronski? Si vous souhaitez une bonne martyre, ce sont les meilleurs. »
Stella fait des miracles. Au sens propre. Elle guérit aveugles et paralytiques. Le Vatican est aux anges, imaginez donc, une sainte, une vraie, qui plus est américaine! Le seul hic, le modus operandi : Stella guérit ceux avec qui elle fait l’amour, Stella est une prostituée. Pas très présentable, cette sainte-putain, aux yeux du Saint-Siège, alors qu’une sainte-martyre… Voilà un job parfait pour les affreux frères Bronsky, les tueurs à gage attitrés du Vatican. Mais Stella peut compter sur ses anges gardiens, un prêtre défroqué ancien Marines et un journaliste en quête du Pulitzer. S’engage alors une course-poursuite déjantée entre ce trio improbable et les impitoyables frères Bronsky, direction Las Vegas, la ville de tous les possibles.
Écrivain italo-suisse, Joseph Incardona est l’auteur d’une vingtaine de romans dont la Soustraction des possibles (Finitude, 2010) et Les Corps solides (Finitude, 2012). Comme on doit rendre ce qu’on a reçu, il rend souvent hommage à la littérature américaine qui l’a nourri. Avec Stella et l’Amérique il paie, entre autres, son tribut à Harry Crews.
- Dans les bars du sud des États-Unis, un bruit court : il y a cette fille, Stella, qui accomplit des guérisons miraculeuses quand on couche avec elle. Et elle couche avec beaucoup de monde, Stella, c’est même son métier.
- Quand le Vatican a vent de l’histoire, le Pape se réjouit : des miracles avérés, une sainte véritable, de quoi illuminer son pontificat! Mais quand il apprend le modus operandi de ces guérisons, ses espoirs s’effondrent. Une sainte putain, ça va vraiment pas être possible…
- Incardona brouille les cartes entre le bien et le mal, la pureté et le vice, avec ce style efficace qui n’appartient qu’à lui.
- Personnages tout droit sortis d’un pulp à la Tarantino, un scénario à la Guillermo del Toro mené de main de maître, des dialogues dignes des frères Coen : Joseph Incardona fait son cinéma.
« Un roman original, audacieux, à l’humour irrésistible, et qui a pour compagnon d’armes un sens du rythme formidable. Voilà un roman dont la fin ne repose pas sur le seul ressort du rebondissement mais qui brille par sa vivacité d’esprit, par l’habileté sans faille de ses tournures et qui a rebondi en moi comme un copeau de parmesan au soleil! » Josiane Létourneau, La Librairie francophone (ICI Première)
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