Visions robotiques et extraterrestres
Visions robotiques et extraterrestres
Xénopsie dans le cinéma SF américain (La)
Caron, André  
Lévesque, François (Préface de) 
  • Éditeur : Instant même (L')
  • Collection : Instant ciné (L')
  • EAN : 9782895024828
  • Code Dimedia : 000241313
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, GÉOGRAPHIE & TOURISME, SCIENCES & TECHNIQUES, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Cinéma / Roman adapté / Télé, États-Unis, Philosophie occident. moderne, Sciences & techn. - Divers
  • Pages : 168
  • Prix : 26,95 $
  • Paru le 1 avril 2024
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: VISROE
  • Groupe: Cinéma
  • Date de l'office: 27 mars 2024
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782895024828

Aussi disponible en version numérique:

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ARGUMENTAIRE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.

Dans Visions robotiques et extraterrestres.  La xénopsie dans le cinéma de SF américain, André Caron  (Frankenstein lui a échappé) nous propose une exploration fascinante de la manière dont des réalisateurs ont utilisé des effets visuels pour illustrer la vision des robots, des cyborgs, des Intelligences Artificielles (IA) ou des extraterrestres, afin de la distinguer de celle des êtres humains. Ce concept, que l’auteur nomme « Xénopsie », nous confronte à une conscience autre qu’humaine et explore avec nous comment cette vision affecte les spectateurs qui s’abandonnent volontairement dans le regard de quelque chose d’autre, et comment elle se distingue de celle des êtres humains.

Dans un premier chapitre, Caron revient sur la notion de conscience de l’être humain et définit le dispositif de la xénopsie, qui représente une autre manifestation de subjectivité consciente qui s’active intentionnellement sur l’écran. Ensuite il décrit l’usage qui est fait de cette xénopsie, et montre ainsi notamment comment elle permet d’aborder le genre SF comme un questionnement sur l’humanité confrontée aux changements scientifiques et technologiques. Il analyse de manière concrète des films importants, classés en différents sous-genres, et donc en différents types de visions xénoptiennes : la vision des extraterrestres, celle des robots, cyborgs et IA, et enfin celle des Réplicants du film Blade Runner, qui mérite un chapitre à lui seul.

AUTEUR(S)

André Caron a enseigné le cinéma au Cégep Garneau pendant 25 ans. Formé en production de films à l’École des Beaux-Arts de l’Université Concordia, il a complété en 2005 une Maîtrise en Études cinématographiques à l’École de cinéma Mel Hoppenheim. Devenu collaborateur à la revue de cinéma Séquences en 1986, André Caron a également rédigé entre 1988 et 2020 des textes pour l’agence de presse Médiafilm qui attribue les fameuses cotes de 1 à 7 pour tous les films projetés sur les écrans du Québec. Il est présentement Chargé de projets au contenu en cinéma à la SODEC. En 2018, il a publié l’essai Frankenstein lui a échappé : les tourments cinématographiques d’un mythe moderne. Visions robotiques et extraterrestres : La xénopsie dans le cinéma américain est son second essai publié à L’instant même.

Extrait

Comment définir exactement cette « Xénopsie »?

Pour créer ce néologisme, je me suis inspiré du mot « autopsie », issu de la racine grecque « autopsia » qui signifie littéralement « l’acte de voir avec ses propres yeux ». En substituant « auto » par le préfixe grec « xenos » (étranger) et en y greffant le sens d’« opsis » (voir) comme dans « biopsie », on obtient le nouveau terme « xénopsie » qui se définit alors comme « l’acte de voir avec ou à travers les yeux de l’étranger ou de l’Autre ». C’est précisément cet « acte de voir » effectué à travers les yeux de ces « Autres » du cinéma de SF que je vous propose d’explorer avec moi dans cet essai à l’aide d’une vingtaine de films.

Commentaire commercial, NE PAS DIFFUSER.

Mots clés : cinéma américain, robots, science-fiction, humanité




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