Révolution tranquille, entre l'ici et l'ailleurs (La)
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La Révolution tranquille est bien souvent étudiée par la loupe de la spécificité de l’expérience historique québécoise, comme un phénomène ponctuel unique au monde. Pourtant, l’histoire des grandes transformations qu’a connues la nation québécoise depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale s’inscrit dans des courants occidentaux plus vastes associés à la modernité et aux transformations des valeurs. En cela, les bouleversements socioéconomiques, politiques et culturels associés à la Révolution tranquille ont bien souvent des ramifications avec les transformations que connaissent d’autres sociétés.
Réunissant une quinzaine d’experts issus de diverses disciplines, le livre vise à recontextualiser les grandes transformations de la Révolution tranquille dans une optique internationale et permet d’en apprendre davantage sur la culture politique émergente qui a cours dans les années 1960 et 1970, en rapport avec le nouveau rôle interventionniste qui est maintenant confié à l’État québécois. Il permet également de mieux comprendre les représentations du Québec de la Révolution tranquille dans les médias étrangers et au sein d’associations de la société civile outre-mer.
Jean-Philippe Carlos est un historien spécialisé en histoire intellectuelle et politique du Québec et du Canada au xxe siècle. Titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université de Sherbrooke, il a effectué un stage postdoctoral à l’Université York de Toronto. Il a publié et dirigé de nombreuses études et numéros thématiques sur l’histoire de l’indépendantisme au Québec et sur l’histoire des idées au Canada français. Il travaille actuellement comme conseiller à la recherche dans le milieu universitaire.
Stéphane Savard est professeur d’histoire à l’Université du Québec à Montréal et membre du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie. Il se spécialise en histoire politique du Québec et du Canada au XXe siècle.
• Met à jour certains pans méconnus de la Révolution tranquille, en lien avec l’influence des modèles de développements socioéconomiques et culturels des démocraties occidentales d’Europe et d’Amérique du Nord;
• Il illustre les nouvelles tendances historiographiques portées par de jeunes chercheurs qui s’intéressent aux transformations que connaît le Québec entre les années 1960 et 1980;
• Il y a somme toute peu de travaux qui se sont intéressés à la Révolution tranquille comme objet d’étude. Cet ouvrage collectif ne présente pas la Révolution tranquille comme un objet mémoriel, mais plutôt comme un objet d’histoire étudié par des historiens, sociologues et politologues.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
