Château de mes soeurs (Le)
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Petites filles modèles ou soeurs ennemies : dans cette traversée intime et universelle des relations entre soeurs, Blanche Leridon offre une réflexion contemporaine sur les origines de la solidarité féminine.
En français aucun mot ne désigne les relations entre sœurs. C’est que, dans des sociétés patrilinéaires où la descendance passe par les fils, les fratries uniquement féminines ont longtemps été considérées comme des formes d’échec, des anomalies.
Pourtant les exemples, héroïques ou ordinaires, ne manquent pas : des sœurs March aux sœurs Brontë, Madeleine de Fleurville admirant sa grande sœur Camille, Solange trouvant sa place dans l’ombre de Beyoncé Knowles; des sept Pléiades antiques aux cinq sœurs Kardashian, des neuf muses, filles de Zeus, à Kate et Pippa Middleton…
Enquête littéraire et sociologique sur les prémices de la sororité, Le château de mes sœurs propose une plongée dans cet univers domestique et mystérieux, familier et magique, lesté de représentations millénaires tenaces.
Née à Toulouse en 1992, Blanche Leridon est essayiste, enseignante à Sciences Po et directrice éditoriale d’un think tank. Elle consacre ses travaux d’écriture aux liens entre quotidien, intimité et politique. Associant volontiers la pop culture aux références plus savantes, elle collabore régulièrement avec plusieurs médias (Le Point, Usbek & Rica…) et est l’autrice d’un premier livre remarqué, Odyssées ordinaires. Le matin mode d’emploi (Bouquins, 2022). Elle habite dans le 9e arr. de Paris.
- Dans la lignée de Camille Laurens ou Chloé Delaume, l’autrice s’interroge sur un impensé du combat féministe : les relations entre soeurs qui président à la définition de « sororité ».
- Des soeurs Brontë aux Kardashian, en passant par les soeurs Halliwell dans Charmed et sa propre expérience de cadette d’une « fratrie » de trois soeurs, Blanche Leridon puise ses exemples dans un corpus aussi éclectique que réjouissant.
- Aussi divertissant qu’instructif, Le château de mes soeurs s’inscrit dans la tendance de la philosophie du quotidien, où l’érudition côtoie le recul critique sur notre temps.
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