Mémoires de Mayron Schwartz
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C’est dans la plus joyeuse indiscipline littéraire que Mayron Schwartz, un écrivain juif athée néodarwinien, rédige ce qui ressemble à ses mémoires. D’une anecdote à l’autre comme défileraient des chars allégoriques, il tisse avec éclat et poésie le récit d’une vie marquée par l’amour.
Pourquoi en somme écrire ce livre? Eh bien afin de faire, oui, un portrait un peu durable de ma vie, mais à partir de la vie des autres, comme lorsque vous construisez une grange avec ses quatre murs et son toit pour ensuite y mettre le foin, le foin étant vous-même, la matière nourricière, inflammable et périssable dont vous êtes fait. Mais que serais-je sans cette grange métaphorique que constitue la présence des autres ? Sans grand-père Aaron (poutre centrale), grand-mère Shamira (toit), grand-père Solomon (fenêtres), grand-mère Hannah (grenier pour les outils), papa (plancher renforcé), maman (mur est, face au soleil levant), Rivka (porte double avec ferrures articulées), le père Labranche (palan fixé à la poutre centrale, avec poulie et corde), mon ami Louis (lucarne au grenier), mon ami monsieur Vigneault (mur ouest, face au soleil couchant), etc.? À présent voici une phrase cette fois très autobiographique : je ne vaux rien sans les autres, pas même le prix d’une courge à la foire maraîchère du village.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-François Beauchemin propose une œuvre pensive, tout aussi lucide que ludique. Il est l’auteur, notamment, du Jour des corneilles (récipiendaire du prix Jean-Hamelin 2005 – maintenant le prix France-Québec), de La Fabrication de l’aube (Prix des libraires 2007) et du Roitelet (2021), dont le succès retentissant sur la scène internationale a fait de lui l’un de nos écrivains les plus aimés. Mémoires de Mayron Schwartz est son vingt-septième ouvrage.
ARGUMENTS DE VENTE
• Totalement en phase et en continuité avec les plus récentes parutions de l’auteur: Le Vent léger, Archives de la joie…
• On y reconnaît bien le style poétique et contemplatif caractéristique de Beauchemin avec de magnifiques réflexions et phrases qui nous habitent longtemps
• Traitement original et audacieux du thème de la religion et de la spiritualité
• Les passages traitant de la communauté juive (le camp, les coutumes, les mets…) ont été relus et commentés par Steven Lapidus, docteur en histoire et philosophie de la religion et directeur de la Jewish Learning Initiative de l’Université Concordia
• Son roman Le Roitelet est paru récemment dans la prestigieuse collection Folio de Gallimard
PUBLIC CIBLE
• Public littéraire
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