Francine Laurendeau
Francine Laurendeau
Celle qui aime
Lépine, Stéphane  
  • Éditeur : Somme toute
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782897944827
  • Code Dimedia : 000246251
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Cinéma / Roman adapté / Télé, Communication / Médias, Femmes / Féminisme
  • Pages : 232
  • Prix : 34,95 $
  • En librairie le 5 novembre 2024
  • Statut : À paraître
  • Code de recherche: FRALAU
  • Groupe: Essais litt. / linguistique
  • Date de l'office: 30 octobre 2024
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782897944827

ARGUMENTAIRE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.

Écrire une jolie accroche résumant le livre, son ambiance

Née en 1936, Francine Laurendeau a connu une longue carrière de journaliste, de réalisatrice et d’animatrice à Radio-Canada. Elle a également collaboré aux pages du quotidien Le Devoir en tant que critique de cinéma durant plusieurs années, ainsi qu’à nombre de revues et magazines consacrés à l’image en mouvement. Cinéphile incomparable, elle a vu son amour du 7e art s’épanouir en pleine Nouvelle Vague, au moment où s’affirmaient en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud et au Québec les cinématographies nationales. Accompagnatrice du cinéma d’ici et de ses artisans, elle a défendu une éthique du regard critique qui l’amenait à affirmer : « Ce sont ceux qui aiment qui ont raison ». Une telle posture face à l’art et à la transmission ne peut aujourd’hui que nous éclairer et nous élever.​

Ce livre-hommage, où se croisent portraits, entretiens, témoignages et photos (dont plusieurs signées Jean-Claude Labrecque), est également l’occasion de renouer avec la voix et la plume d’une pionnière du 7e art au Québec et de souligner que si la critique cinématographique est avant tout une voix, elle est aussi un regard. Francine Laurendeau avait les deux.

Avec des textes de Stéphane Lépine, Jennifer Alleyn, Martin Bilodeau, Jeanne Crépeau, Robert Daudelin, Jeanne Desaulniers, Helen Faradji, Marcel Jean, Pierre Jutras, Jean Laurendeau, Jean-Claude Marineau, Pierre Pageau, Louise Portal, Georges Privet et Roland Smith.

AUTEUR(S)

BIOGRAPHIE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.
LE DIRECTEUR DU COLLECTIF

Réalisateur et animateur d’émissions littéraires à la défunte chaîne culturelle de Radio-Canada (1987 à 2002), Stéphane Lépine enseigne aujourd’hui le théâtre dans plusieurs établissements scolaires. Conseiller dramaturgique auprès de nombreux metteur·e·s en scène et auteur·ice·s (entre autres: René Richard Cyr, Brigitte Haentjens, James Hyndman, Denis Marleau, Solène Paré, Dominick Parenteau-Lebeuf et Olivier Kemeid). Il a œuvré auprès de plusieurs organismes culturels parmi lesquels l’OSM, la Fondation Arte Musica et le Festival international de la littérature. Il a publié Sibyllines, un parcours pluriel : Dix ans de création (Les 400 coups, 2008), Les ombres de la mémoire : Entretiens avec Régine Robin (Somme toute, 2021) et Michelle Rossignol : Soleil obligatoire (Somme toute, 2022).

Commentaire commercial, NE PAS DIFFUSER.

Thématiques : Cinémas du monde, état du cinéma, cinéma politique, cinéma d’art et essai, cinéma québécois, cinéma américain, Festival de Cannes, etc.

POURQUOI LIRE​ FRANCINE LAURENDEAU. CELLE QUI AIME

  • Livre hommage à une pionnière du 7e art au Québec ;​
  • Témoignages d’un grand nombre d’acteurs et de figures cardinales du cinéma d’ici (Marcel Jean, Georges Privet, Helen Faradji, Louise Portal, Robert Daudelin, etc.) ;​
  • Sublimes photographies d’archives de la famille d’André Laurendeau et du fonds Jean-Claude Labrecque.

Extrait
« Francine Laurendeau se plaisait à répéter : « Ce sont ceux qui aiment qui ont raison. » Le pensait-elle vraiment ? Bien sûr que non. Elle avait une trop haute opinion de la critique cinématographique pour la confondre avec le type d’enthousiasme béat qui prévaut trop souvent de nos jours, à l’heure des commentaires en 280 caractères et des mentions « J’aime ». Mais c’était pour elle une manière de réaffirmer sans cesse une position à la fois éthique et personnelle. Dans son activité de critique – ou, devrait-on dire, d’accompagnatrice du cinéma et de ses artisans –, qu’elle considérait avec modestie, mais traitait avec sérieux, elle s’employait à respecter ces principes : n’être inféodée à aucune esthétique ; n’accorder nulle place à l’idéologie, aux opinions épidermiques ; éviter d’avoir à écrire ou à parler d’une œuvre qu’elle n’aimait pas trop, l’esquintement lui paraissant être la prouesse la moins honorable des métiers de la plume et de la communication. ​

Elle n’était en rien une guerrière, et de toutes les œuvres qu’elle pouvait voir chaque année, elle préférait entrer en dialogue avec celles qui la stimulaient plutôt que d’aller chercher un film ou un cinéaste qu’elle détestait afin de se payer un peu de gloriole à leurs dépens. Le goût et la pratique de la descente en flammes lui paraissaient condamner, presque toujours, celles et ceux qui s’y abandonnent. Il pouvait arriver, devant un lancement publicitaire écrasant, par exemple, ou parce que des terrorismes et complicités extracinématographiques assuraient une promotion imméritée à un film, qu’il lui faille intervenir pour remettre les pendules à l’heure. ​

Mais, outre que ces interventions étaient à ses yeux le plus souvent inefficaces, il lui semblait qu’il fallait les mener comme des explications, non comme des règlements de compte. Aimer le cinéma, pour Francine Laurendeau, ce n’était pas aimer tous les films, certes, mais c’était en aimer beaucoup, et souvent fort différents les uns des autres. Chez elle, le plaisir de voir des films – et d’inciter les gens à aller au cinéma – s’inscrivait dans cette curiosité ouverte et dans cette sympathie active sans lesquelles une activité comme la sienne – une activité de toute une vie – serait devenue nombriliste, dérisoire et vaine. »​

Stéphane Lépine




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