Elle s'appelait Marilyn
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À 10 ans, Nora Atalla découvre, dans un Paris Match de son père, le visage inanimé de Marilyn, en noir et blanc, qui la hante depuis. Elle invite alors ses deux collègues et amis à collaborer à ce livre. Jean-Max Méjean aime les idoles et ne pouvait oublier Marilyn… Mattia Scarpulla se promène et s’endort le soir toujours sur de la musique; la voix de Marilyn Monroe l’accompagne quand il écrit.
« Il y a dans ces trois nouvelles une démarche pour prolonger la vie de Marilyn, et c’est ce qui en fait tout leur sel. La première, entrecoupée de poèmes en clin d’œil à la star qui aimait tant en écrire, propose le récit de la vie d’une comédienne en quête désespérée de devenir Marilyn. La deuxième nouvelle raconte une Marilyn en train de traverser le monde des morts, comme dans la religion tibétaine, pour trouver l’apaisement. Enfin, la troisième évoque la possession d’une jeune femme qui se croit habitée par Marilyn pour échapper à l’emprise de son mari et de sa propre mère. »
« Ces trois textes sont axés sur l’art de mourir et la difficulté de vivre, mais ils ne font que conforter à la fois le mythe de la star, son intelligence, sa bonté et sa présence inaltérable, même au-delà de la mort. Contrairement à tous les nombreux livres écrits sur elle, celui-ci la rend encore plus présente et immortelle. » Extrait de la préface
Au sujet des auteurs
Marie France, qui signe la préface, est une artiste, chanteuse, comédienne et danseuse française qui s’est fait mondialement connaître en incarnant à l’Alcazar de Paris une Marilyn Monroe inoubliable dans les années 1980.
Poète et romancière québécoise, née au Caire, d’origine gréco-libanaise et franco-géorgienne, Nora Atalla vit au Québec depuis l’enfance. Elle a publié deux romans et neuf recueils de poèmes, dont six aux Écrits des Forges. Au fil des ans, elle a reçu plusieurs prix et reconnaissances : elle a été lauréate en 2023 du prix Artiste de l’année dans la Capitale-nationale du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Prix d’Excellence de l’Institut canadien de Québec pour sa contribution exceptionnelle à la vie littéraire de Québec. Elle est vice-présidente du Centre québécois du P.E.N. international, un organisme qui se porte à la défense des écrivains persécutés.
Docteur en littérature, Jean-Max Méjean est critique de cinéma et écrivain français pour Jeune Cinéma. Il a écrit sur Federico Fellini, dont il est le spécialiste français, Woody Allen et Pedro Almodovar, entre autres. Il a aussi dirigé de nombreux volumes et collectifs dont : Philosophie et cinéma, Comment parler de cinéma, Bruno Dumont, un funambule de génie. Il a fait paraître, entre autres titres, Brassens et ses amis, Tout sur Pasolini et son roman Depardieu à Cinecittà. Il prépare actuellement un ouvrage collectif sur Xavier Dolan, sur l’opéra au cinéma, et un autre sur le film de Claude Autant-Lara, La traversée de Paris.
Né à Turin, Mattia Scarpulla est un auteur québécois, chercheur postdoctoral à l’Université Saint-Paul d’Ottawa et professeur invité à l’Université Laval de Québec. Parmi ses livres, citons les romans Bar Italia 90 et Errance, le recueil de nouvelles Préparation au combat. Il a dirigé l’anthologie de nouvelles Hors de soi et codirigé Épidermes (Tête Première, 2021 et 2023). Il a été finaliste aux prix d’excellence de l’Institut canadien de Québec en 2022 et lauréat du prix de poésie Rolande-Gauvin en 2018. Il est directeur littéraire pour les éditions Tête Première et membre du Centre québécois du P.E.N. international.
Jacques Charbonneau est un artiste québécois, reconnu comme un précurseur des arts technologiques au Québec, constamment à la recherche d’un langage plastique associant art et science par l’utilisation de technologies électrographiques. Son estampe Marilyn, figurant sur la page couverture du présent ouvrage, a été exposée au NYC Artexpo, à Manhattan en 2023.
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