Polluer, c'est coloniser
Polluer, c'est coloniser
Liboiron, Max  
Leÿs, Valentine (Traduit par) 
Stengers, Isabelle (Préface de) 
Zimmer, Alexis (Préface de) 
  • Éditeur : Amsterdam
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782354802967
  • Code Dimedia : 000247025
  • Format : Broché
  • Thème(s) : NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE
  • Sujet(s) : Écologie / Environnement
  • Pages : 270
  • Prix : 45,95 $
  • En librairie le 26 novembre 2024
  • Statut : À paraître
  • Code de recherche: POLCOL
  • Groupe: Sociologie
  • Date de l'office: 20 novembre 2024
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782354802967

ARGUMENTAIRE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.

« Les structures qui rendent possibles la distribution mondiale des plastiques et leur complète intégration dans les écosystèmes et le quotidien des humains reposent sur une relation coloniale au territoire – c’est-à-dire sur le présupposé que les colons et les projets coloniaux ont accès aux terres autochtones pour mener à bien leurs visées d’occupation et de colonisation. »
 
Polluer, c’est coloniser est un texte de méthode, c’est-à-dire un texte qui cherche à définir une éthique, une manière collective d’être au monde. À travers une enquête sur les plastiques, leur histoire, leur conception et leur réglementation, il interroge la notion de pollution. Il montre que la pollution n’est pas une manifestation ou un effet du colonialisme mais la mise en œuvre de rapports coloniaux à la terre, des rapports qui peuvent être involontairement reproduits par des militant·es et des scientifiques animées des meilleures intentions.
 
Mais éthique ne voulant pas dire leçon de morale, l’ouvrage rejette les jugements expéditifs et les idées toutes faites (« le plastique, c’est mal »). La clé réside dans l’attention aux lieux, car, même si ce fait n’est pas toujours admis, une méthode est toujours située, inscrite dans des relations particulières à des territoires et, pour cette raison, investie d’une responsabilité particulière vis-à-vis de ces territoires. Max Liboiron s’appuie ici sur le travail mené à Terre-Neuve-et-Labrador avec le laboratoire CLEAR pour tenter de bâtir une science anticoloniale, avec le double souci d’échapper aux cadres de pensée uniformisants et de livrer des enseignements dont d’autres, ailleurs, pourront s’emparer. Pari réussi si l’on en juge par la réception du livre, salué dès sa parution comme un texte essentiel.

AUTEUR(S)

BIOGRAPHIE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.
Max Liboiron est professeur·e de géographie à Memorial University (Terre-Neuve-et-Labrador) et dirige CLEAR, laboratoire interdisciplinaire dédié à la pollution plastique.

Commentaire commercial, NE PAS DIFFUSER.

- Une interrogation subtile des ambiguïtés du « recyclage » et du « nettoyage ».
- Une ambitieuse réflexion sur la notion de pollution.
- Une défense et illustration d’une science anticoloniale.

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Gabrielle Cauchy, attachée de presse, 514 336-3941 poste 229 / gabrielle.cauchy@dimedia.com




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