C'est injuste!
C'est injuste!
Pourquoi les changements climatiques n'ont pas les mêmes effets sur tout le monde
Chanez, Amélie  
Le Saux, Anne-Marie  
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Radar: Lis ton monde
  • EAN : 9782898570186
  • Code Dimedia : 000247055
  • Format : Broché
  • Thème(s) : JEUNESSE, NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Différences sociales, Documentaire - Jeunesse, Écologie / Environnement, Littérature jeunesse, Sociologie / Anthropologie
  • Pages : 144
  • Prix : 20,00 $
  • En librairie le 8 octobre 2024
  • Statut : À paraître
  • Code de recherche: INJUST
  • Groupe: Sociologie
  • Date de l'office: 2 octobre 2024
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782898570186

ARGUMENTAIRE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.

Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez été témoin d’une injustice? Deux sociologues remontent aux sources des inégalités et leurs rapports intrinsèques aux enjeux environnementaux.

Si nous sommes dans le même bateau des changements climatiques, tout le monde n’a pas forcément de gilet de sauvetage. 3805 cas d’injustices environnementales ont été répertoriés en 2023. Mais qu’est-ce que la justice environnementale? Enseignantes de sociologie, Amélie Chanez et Anne-Marie Le Saux offrent une introduction à la sociologie pour nous montrer que nous ne sommes pas tous égaux devant les risques que charrient les changements climatiques. Dans un livre très complet et accessible, elles décortiquent les enjeux et angles morts reliés aux impacts des changements climatiques sur les populations les plus pauvres, marginalisées ou racisées, ce qui fait beaucoup de monde finalement... De quoi nous outiller pour comprendre pourquoi nous nous disons si souvent que... c’est injuste!

Présentation détaillée
 
Si nous sommes dans le même bateau des changements climatiques, tout le monde n’a pas forcément de gilet de sauvetage. Ou la même solidité de bateau… 3805 cas d’injustices environnementales ont été répertoriés en 2023 par l’Atlas mondial de la justice environnementale, une plateforme interactive gérée par des chercheur·es et des militant·es. Mais qu’est-ce que la justice environnementale? De quoi parle-t-on exactement? Enseignantes de sociologie, Amélie Chanez et Anne-Marie Le Saux offrent une introduction à la sociologie pour nous montrer que nous ne sommes pas tous égaux devant les risques que charrient les changements climatiques. Dans un livre très complet et accessible, elles décortiquent tous les enjeux et angles morts reliés aux impacts des changements climatiques sur les populations les plus pauvres, marginalisées ou racisées, ce qui fait beaucoup de monde en bout de ligne.
 
Les autrices remontent aux sources des premiers mouvements de justice environnementale aux États-Unis, dans la foulée des luttes pour les droits civiques vers la fin des années 1970. En Caroline du Sud, les industries polluantes et les centres de déchets dangereux se trouvaient près des quartiers où vivaient des personnes noires, autochtones et hispanophones. Des groupes dénonçant le racisme et des militant·es écologistes ont alors uni leur voix pour combattre les discriminations environnementales dans cet État. Une éclatante illustration du « pas dans ma cour » et du privilège blanc.
 
Mais quel est le risque que nous courons, selon notre classe sociale, vis-à-vis des changements climatiques? La notion du risque, telle que définie par Ulrich Beck au moment de la catastrophe de Tchernobyl, nous montre que désormais, les risques encourus par nos sociétés contemporaines ont été créés par la société elle-même. Nos modes de production et nos modes de consommation provoquent de nombreux effets négatifs sur l’environnement et sur la santé. Ces inégalités se façonnent aussi au niveau international, alors que la prospérité des pays industrialisés et riches dépend de leur capacité à transférer aux « pays ou quartiers pauvres » les coûts sociaux et écologiques de leur développement industriel. Voilà des cas probants d’injustice environnementale.
 
C’est injuste! donne aussi la parole à des personnes impliquées dans de nombreux mouvements et secteurs d’intervention. On y fait la connaissance, au Québec, de Jennifer Ricard, une militante de Mères au Front et, en France, de Brigitte Gothière, fondatrice de L214 et de Laeticia Delahaies, militante du Mouvement Colibris. On nous présente aussi la prise de parole d’ainé·es qui, comme Fronts de mère, militent pour une meilleure justice environnementale intergénérationnelle. Tous ces extraits d’entrevues, souvent présentés en début de chapitre, vont permettre aux ados de réaliser qu’ils et qu’elles ne sont pas seul·es et que, si parfois le problème auquel nous faisons face peut sembler insurmontable, des personnes réclament déjà des changements sur la place publique.
 
Faisant le point sur l’apparente neutralité des sciences et les climatosceptiques, elles questionnent également les « énergies vertes » et leurs impacts sur les territoires et les populations. Les autrices abordent de front le rôle des transnationales dans la destruction du vivant dans une structure économique capitaliste, mais également toute l’histoire coloniale dans laquelle s’inscrit l’exploitation des territoires et des individus.
 
« C’est parce que nous appartenons à quelque chose de plus grand que nous-mêmes que nous entrons dans un rapport d’égalité à l’autre et au vivant. À travers notre rapport à la liberté– celle qui nous permet de nous sentir lié.es aux autres, nous pouvons prendre soin du monde qui nous est commun. »

AUTEUR(S)

BIOGRAPHIE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.
Amélie Chanez et Anne-Marie Le Saux enseignent la sociologie au collège Maisonneuve à Montréal. C’est injuste! est leur premier essai à quatre mains.

Commentaire commercial, NE PAS DIFFUSER.

Points forts
- Les injustices environnementales analysées d’un point de vue sociologique, par deux profs passionnées par leur sujet. 
- La présentation d’exemples d’injustice climatique à différents endroits sur la planète rend concrètes les inégalités environnementales et les conséquences qu’elles ont dans la vie des personnes qui assistent, souvent impuissantes, à la dégradation de leur milieu de vie.
- Des entrevues réalisées avec des militant·es dont les actions en faveur du climat et de la justice climatique mobilisent les citoyen·nes et interpellent les élu·es.
- Des mises en situation qui viennent démontrer que plusieurs de nos privilèges sont des contraintes pour d’autres humains, que les actions des un·es ont un impact réel sur la vie des autres.
- Une invitation à l’engagement et aux regroupements solidaires.

Mots clés : Injustice environnementale, crise climatique, justice sociale, racisme environnemental, inégalités sociales, acteur social, écocolère, Sud Global, mouvement social, panique morale, luttes sociales, colonialisme, injustices colonialistes.




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