Curateur public et moi (Le)
Curateur public et moi (Le)
Un déficit d'humanité
Gilbert, Alexandra  
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Parcours
  • EAN : 9782898570360
  • Code Dimedia : 000247057
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, RÉFÉRENCES, SCOLAIRE & ATLAS, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Art de vivre - Divers, Droit / Justice, Références - Divers, Sciences humaines - Divers
  • Pages : 208
  • Prix : 25,00 $
  • En librairie le 29 octobre 2024
  • Statut : À paraître
  • Code de recherche: CURPUB
  • Groupe: Politique
  • Date de l'office: 23 octobre 2024
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782898570360

ARGUMENTAIRE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.

Une prise de parole sans concession d’une représentante légale qui lève le voile sur une institution publique incontournable mais méconnue : le Curateur public du Québec.

Le Curateur public et moi est une prise de parole citoyenne sur le rôle méconnu joué par les représentants légaux au Québec. L’essai aborde la question de la représentation légale à travers des portraits et un questionnement sur l’institution qu’est le Curateur public, ce qu’elle est et ce qu’elle représente pour ceux et celles qui deviennent le représentant légal d’un proche. Ça veut dire quoi au juste, être représentant légal ou gérer une tutelle privée? L’essai met en lumière le stress, l’incompréhension, le sentiment d’isolement, de solitude et d’invisibilisation des représentants légaux. Le manque de connaissance sur la représentation légale, nous dit l’auteure, ne devrait pas empêcher la société de reconnaître le rôle fondamental que jouent les représentants légaux dans la société.

Présentation détaillée
 
À l’automne 1999, à l’âge de 24 ans, Alexandra Gilbert devient la représentante légale de son père après qu’il soit devenu lourdement handicapé à la suite d’un AVC. Elle était alors loin de se douter dans quel bateau elle s’embarquait, comme plusieurs personnes qui, au Québec, sont en charge d’une tutelle privée, sous l’œil suspicieux du Curateur public du Québec…
 
Le Curateur public et moi est la prise de parole sans concession d’une citoyenne dévouée qui met la lumière sur le rôle méconnu de représentante légale, rôle que l’auteure joue auprès de son père handicapé depuis plus de 20 ans. À travers des échanges avec d’autres représentants légaux et différent·es intervenant·es en santé ou en politique publique, elle aborde de front l’enjeu de la représentation légale et ce que représente l’institution qu’est le Curateur public. Ça veut dire quoi au juste, être représentant légal ou gérer une tutelle privée pour un proche? Si la mission du Curateur public de « veiller à la protection des personnes inaptes, à la sauvegarde de leur autonomie et au respect de leurs droits tout en soutenant leurs familles et leurs proches dans leurs fonctions » est essentielle, l’essai met plutôt en lumière le stress, l’incompréhension, le sentiment d’isolement, de solitude et d’invisibilisation qui accompagnent bien souvent le vécu des représentants légaux. Tout au long de son parcours, Alexandra Gilbert s’est heurtée à une logique froide et bureaucratique et à ce qu’elle considère comme un déficit d’humanité.
 
Le récit d’Alexandra Gilbert nous offre un aperçu de l’intérieur de ce que peuvent vivre les quelque 9 500 personnes qui, comme elle, doivent gérer des tutelles privées. Un nombre qui est d’ailleurs assurément appelé à croître dans le contexte du vieillissement de la population québécoise. Loin de l’accompagnement bienveillant affiché, l’auteure a plutôt été confrontée à une « surveillance » marquée entre autres par une reddition de comptes manquant de clarté. Surtout, pourquoi ne pas inscrire ce rôle de représentant légal dans le contexte plus large de la proche aidance? Devant la froideur du Curateur public, de l’incompréhension envers les critères qui motivent ses vérifications et son acharnement à alourdir les responsabilités déjà prenantes, Alexandra Gilbert se demande à quelles réalités les personnes chargées de tutelle sont confrontées. Vivent-elles la même frustration qu’elle vis-à-vis de cette institution?
 
Par son histoire et en donnant la parole à d’autres représentants légaux et intervenant·es qui témoignent de leur réalité, Alexandra Gilbert nous offre une plongée au cœur de cette institution méconnue. Pour elle, après plus de 25 ans d’interactions, le Curateur public du Québec reste une inconnue sans visage de plus en plus froide et technocrate qui gagnerait à reconnaître le rôle fondamental que jouent les représentants légaux dans la société.

AUTEUR(S)

BIOGRAPHIE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.
Alexandra Gilbert a travaillé pendant 20 ans en développement international. Auteure de deux romans (Gourganes, Stanké, 2017 et Obsolète, Stanké, 2022), elle œuvre désormais comme rédactrice et gestionnaire de projets. Représentante légale de son père handicapé depuis 25 ans, Le Curateur public et moi est son premier essai.

Commentaire commercial, NE PAS DIFFUSER.

Points forts
- Lever le voile sur une institution méconnue : méconnu, le Curateur public n’en reste pas moins un organe incontournable de la fonction publique au Québec. Alexandra Gilbert nous fait ainsi le portrait d’un acteur avec lequel plusieurs citoyen·nes risquent de devoir composer au cours de leur vie.
- Une critique de la logique bureaucratique : À travers le témoignage d’Alexandra Gilbert, c’est le déploiement de la logique froide et bureaucratique des institutions publiques qui est mise en lumière, et le déficit d’humanité qui les caractérise trop souvent.
- Un récit vivant : À travers sa propre histoire mais également les témoignages d’autres représentants légaux et intervenant·es, on prend la réelle mesure de ce que ça signifie être représentant légal.

Mots clés : Curateur public du Québec, représentation légale, tutelle privée, tutelle publique, proche aidance, fonction publique, gouvernement du Québec, bureaucratie.




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