Céline au Congo
Céline au Congo
Kavungu, Aristote  
  • Éditeur : Boréal
  • Collection : Essais et Documents
  • EAN : 9782764648407
  • Code Dimedia : 000249821
  • Format : Livre numérique EPUB
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Afrique, Biographie / Récit biogra., Littérature - Essai / Critique, Racisme
  • Prix : 15,99 $
  • Paru le 27 août 2024
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: CELCON
  • Groupe: Essais litt. / linguistique
  • Date de l'office: 21 août 2024
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782764648407

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ARGUMENTAIRE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.

Le personnage étonne. L’écrivain fascine. On parle partout de lui. Il est lu, plus que jamais. Louis-Ferdinand Céline ne fait jamais l’unanimité; pour ou contre, il y a toujours une objection ou une dénégation.  

Son antisémitisme est amplement documenté. Son racisme, moins. Aristote Kavungu a relu les pamphlets où le racisme est flagrant, mais aussi Voyage, où il l’est tout autant, sauf que personne ne l’avait vu. Le racisme de Céline serait-il soluble dans son génie encore davantage que son antisémitisme? « J’aime pas les nègres hors de chez eux… c’est tout », n’est-ce pas là une formule romancée de « la France aux Français »? 

Dans ce pamphlet – genre éminemment célinien –, Aristote Kavungu veut d’abord remettre la négrophobie de Céline dans la discussion sur son antisémitisme. Ensuite, il se dresse contre cette France qui a décidé, presque en chœur, de se refaire une vertu sur le dos de l’ermite de Meudon.  
 
J’ai décidé d’écrire, non pas sur Louis-Ferdinand Céline, que j’ai lu, relu, aimé, détesté, compris, imploré, questionné, convoqué, mais sur les réverbérations de ce qu’il a dit et écrit en son temps, ce qui a été acclamé et aussi ce qui a été haï. Je vais écrire du point de vue d’un Noir africain que les écrits de Céline n’ont jamais laissé indifférent; un Noir qui n’a jamais caché sa fascination pour l’auteur et des réserves et de la colère pour l’homme; un Noir qui a vécu et étudié en France, un pays finalement sombre avec quelques illuminations, exactement comme l’auteur de Voyage au bout de la nuit; un Noir qui décide, avec énormément de recul, d’égratigner un peu et d’écrire ce qui peut ressembler à un pamphlet antiraciste; un Noir, enfin, qui veut s’employer à renvoyer dos à dos Céline et ses pseudo-détracteurs.    
– A. K. 

AUTEUR(S)

BIOGRAPHIE À USAGE INTERNE SEULEMENT, NE PAS DIFFUSER.
Bio courte :
Né en 1962, au Zaïre, de parents angolais, Aristote Kavungu est un écrivain et scénariste franco-ontarien. Après avoir vécu plus de dix ans en France, il enseigne désormais la littérature à Whitby, près de Toronto. Il est notamment l’auteur de quatre romans, dont Mon père, Boudarel et moi (2019), finaliste au prix Trillium. 

Bio longue :
Aristote Kavungu
 est né au Congo de parents angolais. Diplômé en lettres modernes de l’Université Sorbonne-Paris-Nord et en éducation de l’Université d’Ottawa, il est finaliste au prix Anne-Hébert pour son livre L'Adieu à San Salvador en 2001. En 2003, à la suite de la parution de son livre Un train pour l'Est, aux éditions L’Interligne à Ottawa, il est d'abord finaliste au Prix des lecteurs de Radio-Canada, puis lauréat du Grand Prix du Salon du livre de Toronto. Il publie aux éditions L’Harmattan à Paris trois romans : Une petite saison au Congo (2010), Il ne s'est presque rien passé ce jour-là (2015) et L’Accordéoniste (2020). Il est également l’auteur du recueil de nouvelles Dame-pipi blues, du roman Quand j’étais nègre, du recueil de poèmes C’est l’histoire d’un enfant qu’on ne raconte pas aux enfants et du roman Mon père, Boudarel et moi, finaliste au prix Trillium. Scénariste diplômé de l'Institut national de l'image et du son (INIS) de Montréal, il est auteur du court-métrage Pour l'amour d'Aicha. Prix Primaco de mérite afro-caribéen de l’Ontario en 2005, il était président d’honneur du Salon du livre afro-canadien (SLAC) en 2022. Aristote Kavungu est professeur de français, langue et littérature, à Whitby.

Commentaire commercial, NE PAS DIFFUSER.

À retenir

  • Un pamphlet qui remet la négrophobie de Céline au cœur de la discussion sur son antisémitisme.
  • Un texte critique de cette France qui a voulu redorer son blason sur le dos de l’écrivain.
  • Une plume aussi vive qu’élégante au service d’une réflexion qui ne manquera pas de faire parler.




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