Grande noyée (La)
Grande noyée (La)
Bérard, Marie-Jeanne  
  • Éditeur : Tête première
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782925439028
  • Code Dimedia : 000246263
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme, Littérature québécoise, Mer / Bateaux
  • Pages : 200
  • Prix : 24,95 $
  • Paru le 19 août 2024
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: GRANOY
  • Groupe: Romans
  • Date de l'office: 14 août 2024
  • Langue d'origine: français
  • Moins d'informations...
EAN: 9782925439028

Aussi disponible en version numérique:

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Récit explorant le mythe de Lilith dans un réalisme magique envoûtant

Une veuve septuagénaire, vivant recluse dans la lande bretonne, collecte des légendes de sirènes, de vouivres et d’ondines. Un jour, non loin de sa demeure, elle découvre une femme nue échouée sur la grève. Croyant reconnaître la créature marine pour l’avoir déjà rencontrée durant son enfance, Sylvette Luzel lui propose de passer trois jours et trois nuits en sa compagnie. Muette, la femme des eaux parvient toutefois à communiquer avec son hôte de façon troublante. Au fil des heures de leur suffocant huis clos, Marie-Morgane dévoile ses origines sombres, marquées par l’impardonnable, un crime originel qui fait d’elle la Noyée des noyées. Par fragments, elle laisse entrevoir sa souffrance abyssale, ses pulsions inadmissibles, et révèle peu à peu son désir le plus cher – qui s’avère aussi la plus grande terreur de la vieille femme.

AUTEUR(S)

Marie-Jeanne Bérard est née à Laval en 1978 et a fait ses études en littérature à l’Université de Montréal. Son premier roman, Vous n’êtes probablement personne (Leméac, 2016), a été finaliste au prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec. Aux éditions Tête première, l’auteure a publié Mars (roman, 2020) et « La nuit des mimosas » (nouvelle dans le collectif Cruelles, 2020). Elle enseigne la littérature au collégial.

Extrait

« Tu descends d’une marée de femmes. Tu viens de mères qui, avant moi, n’enfantaient que des filles ou bien n’enfantaient pas. Un mauvais sort, auraient dit nos maris, privés de descendance masculine, si seulement ils avaient su notre secret. Une bénédiction, nous chuchotions-nous entre aïeules, tantes, sœurs et cousines, ravies de notre préservation obscure, de ce don que nous nous transmettions. »




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