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Galumpf
Poitras, Marie Hélène  
  • Éditeur : Alto
  • Collection : Coda
  • EAN : 9782896946846
  • Code Dimedia : 000250236
  • Format : Poche
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Montréal, Nouvelles
  • Pages : 200
  • Prix : 17,95 $
  • En librairie le 12 novembre 2024
  • Plus d'informations...
EAN: 9782896946846

Aussi disponible en version numérique:

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La ville est minée par tout ce que j’ai perdu, abandonné et laissé en elle : une seringue près du métro Beaudry, mes nombreux porte-monnaie égarés dans les bars, ce que j’ai inscrit dans le béton frais d’un trottoir du Plateau-Mont-Royal et gravé sur les troncs d’arbres du parc La Fontaine, mon humilité dans une agence de mannequins de la rue Saint-Laurent, ma sobriété dans les boîtes de nuit de la même rue, ma dent d’en avant dans un stationnement près des Foufs, ma bonne humeur dans Hochelaga, mes neurones dans des raves extasiés.

Un amour naît dans le ventre d’une église ou meurt au bout de toutes les nuits. Une petite fille essaie d’apprivoiser un chien immense pendant que ses voisins veillent au grain. Un homme aime une femme par le truchement d’un cheval ; un animateur de radio est confronté au silence; des insulaires se débattent entre l’ennui et la rage; une écrivaine se souvient de ses premiers mots.

Dans la langue incisive et poétique qui a fait sa marque, Marie Hélène Poitras interroge la manière dont humains et animaux se donnent et se reprennent les uns aux autres, et les compromis nécessaires à la vie ensemble. Un recueil au souffle profond qui rôde à l’intersection des blessures, du désir, de l’égoïsme et de la sollicitude, le lieu exact et difficile où prend forme l’acte d’empathie.

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Ce qu’ils ont dit de l’autrice :
 
« Poitras écrit de fort belle façon, finement, et avec un souci d’équilibre, un soin à créer pour ses personnages, des systèmes où évoluer, systèmes tissés de symboles et de correspondances. »
– Lettres québécoises
 
« Une écriture soyeuse dans laquelle on se laisse envelopper, pour ne pas dire subjuguer. » Nuit blanche « Ce qui fait de grands écrivains, c’est la capacité d’envoûtement. La désidérata prouve que Marie Hélène Poitras est du nombre. »
– Le Journal de Montréal
 
« Seule une plume furieusement maîtrisée, tranchante comme la lame de l’agresseur, permet l’ardue traversée de ce récit empli d’images révoltantes, d’une vérité crue essentielle à la mise en mots de cet indescriptible cri de détresse. »
Le libraire, à propos de Soudain le Minotaure
 
« Il y a quelque chose d’un grand écrivain chez Marie Hélène Poitras. »
– Huffington Post
 
« Tout de suite, c’est frappant. Sa plume s’est affinée. À la fois ailée et solidement implantée dans le concret, elle est plus dense, embrasse plus large. Et ça coule; on dirait une danse. […] On pense à Michel Tremblay et à ses personnages colorés auxquels il est impossible de ne pas s’attacher. »
– Le Devoir, à propos de Griffintown
 
« Avec La mort de Mignonne, Marie Hélène Poitras nous apporte la confirmation d’un talent que l’on devinait bien réel, parfaitement balancé entre la sensibilité, l’invention et la profondeur. »
– Le Devoir

AUTEUR(S)

Fascinée par les liens qui existent entre musique, mots et images, par l’art de raconter des histoires et les personnages plus grands que nature, Marie Hélène Poitras invente des univers singuliers portés par une écriture foisonnante. L’écrivaine montréalaise née à Ottawa a reçu le prix Anne-Hébert pour son premier roman, Soudain le Minotaure (2002). Son recueil de nouvelles La mort de Mignonne et autres histoires (Alto, CODA, 2017) a été finaliste au Prix des libraires du Québec. Alors que Griffintown (prix France-Québec et finaliste au prix Ringuet) lui a été inspiré par son expérience de cochère dans le Vieux-Montréal, La désidérata, son troisième livre publié chez Alto, s’est nourri de ses pérégrinations dans la campagne française.




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