Soeur disparue (La)
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Pendant un été dans le Maine, une jeune fille, Ruthie, disparait. Malgré des recherches, sa famille ne la retrouve pas. La police ne les aide pas vraiment, les laissant plutôt à leur sort. La vie passe et la fille disparue reste dans la mémoire des siens qui apprennent à vivre sans elle et qui tente d’apprivoiser son absence, sa disparition, tout en espérant la retrouver.
Pendant ce temps, une jeune fille, Norma, grandit dans sa famille. La jeune fille fait de drôles de rêves et se pose des questions à savoir pourquoi elle est physiquement différente de ses parents, pourquoi elle est plus foncée et pourquoi elle bronze plus facilement qu’eux en été, entre autres. Elle s’interroge aussi à savoir pourquoi il y a très peu de photos d’elle et de ses parents chez elle, mais la vie passe et suit son cours. Les années se succèdent et les cicatrises n’arrivent pas vraiment à se refermer. D’un côté, il y a cette douleur liée à l’absence et le malheur qui s’acharne. De l’autre, il y a des non-dits qui meublent les quotidiens, une peur, et des indices qui font en sorte que tranquillement Norma chemine et comprend ce qui ne se dit pas dans sa famille. Avec elle, le lecteur comprend aussi que quelque chose. La vérité finit par émerger, mais peut-on se relever d’une vie brisée, peut-on se réconcilier avec l’existence quand l’existence même, à sa façon, nous a largués?
Dans ce récit qui s’apparente en grande partie à une version moderne et revisitée de la nouvelle « Aux champs », de Maupassant, on suit le parcours d’une famille qui a perdu une enfant, disparue dans la nature du Maine par un jour d’été, et celui d’une jeune fille qui mène une existence tranquille avec ses parents adoptifs jusqu’au jour où elle découvre la vérité.
Dans La sœur disparue, Amanda Peters expose la douleur provoquée par la disparition et le pouvoir de la résilience. C’est une œuvre sensible et bouleversante.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.