Guerre des fossiles (La) : 40 ans de luttes pour l'environnement, t. 02
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La suite des luttes menées par l’AQLPA, association militante environnementale québécoise, pour la survie de la planète
Le précédent ouvrage des deux auteurs, Sur les ailes de l’aigle tome 1, évoquait les deux premières décennies (1982-2002) de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et de son fondateur, André Bélisle. Sur les ailes de l’aigle tome 2 se penche sur les vingt dernières années du mouvement (2002-2022). Le récit de ces années évoque les luttes sans compromis que l’AQLPA et son fondateur ont menés dans l’intérêt du bien commun contre la cupidité des entreprises du secteur de l’énergie et la duplicité de certains nos dirigeants politiques et de l’administration publique. Ce survol historique évoque non seulement les actions menées par André Bélisle et l’AQLPA, il est aussi l’histoire des luttes les plus importantes menées par les environnementalistes pour la survie de la planète. De la saga du Suroît au scandale Volkswagen en passant par les ports méthaniers, les poursuites baillons et la COP 26 à Glasgow, ce deuxième tome démontre que l’action militante non partisane peut mener à la mobilisation citoyenne et parfois faire reculer les puissants de ce monde.
André Bélisle, écologiste de la première heure, prête ici sa mémoire et sa plume à Philippe Bélisle (sans lien de parenté), ancien journaliste et communicateur, pour raconter cette histoire hors du commun, à partir d’entrevues et de documents publics.
André Bélisle, travailleur forestier, producteur de bois et écologiste, habite Frampton, en Beauce. Il a passé dix ans en forêt avant de fonder l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) en 1982. En 2011, il a été récipiendaire du prix Guy-Chartrand, catégorie Action et mobilisation des usagers, décerné par l’association Trajectoire Québec. En 2014, il est récipiendaire d’un prix Phénix de l’environnement. Il a publié en 2015 Cinquante ans de caricatures en environnement chez Écosociété.
Philippe Bélisle est militant à l’AQLPA.
« La plupart des Québécois ignoraient que des entreprises détenant des centaines de permis d’exploration et d’exploitation sillonnaient la province avec de l’équipement lourd pour réaliser des forages, à la recherche de gaz de schiste.
C’est à cette époque que je commençai à recevoir des appels de citoyens paniqués, réveillés un matin avec d’énormes camions littéralement dans leur cour, de l’équipement de forage et des compresseurs, affirmant qu’ils avaient des permis et menaçant les propriétaires d’expropriation s’ils refusaient de les laisser « travailler ». Souvent, les forages se poursuivaient 24 heures sur 24, émettant un bruit d’enfer, faisant vibrer les maisons et obligeant à garder les fenêtres fermées à cause de la poussière et de la suie des moteurs au diésel. »
– Philippe Bélisle
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