Quête d'Emily (La)
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Désormais presque adulte, toujours aussi indépendante et sagace, Emily Starr a fait le choix courageux, sans quitter sa chère New Moon, son cousin Jimmy, l’adorable Laura et l’austère Elizabeth, de poursuivre son but de devenir une autrice publiée. Si les défis d’une vie d’écriture ne sont pas toujours tendres (lettres de refus, sombres humeurs et pages blanches), sa vie sentimentale n’a rien non plus d’un long fleuve tranquille : les demandes en mariage se succèdent et les triangles amoureux se dessinent avec leurs lots de silences et de malentendus. Mais au fond de son âme indomptée, Emily sait qu’elle et son amour d’enfance, Teddy Kent, devraient conquérir le monde côte-à-côte.
La Quête d’Emily, c’est une histoire sur l’art et la fragilité avec laquelle il est créé. C’est une romance où les non-dits peuvent soudain tout faire basculer. C’est le destin d’une jeune femme qui se dédie aux mots et à la poésie. C’est un roman enchanteur.
Après quinze années consacrées à Anne, Lucy Maud Montgomery écrit ce qu’elle estime être son meilleur livre : Emily de New Moon. “Les gens ont toujours eu tort de dire que Anne c’était moi, mais ils n’auraient pas tort, à certains égards, de m’assimiler à Emily.” C’est ainsi qu’elle parle de la jeune et combative héroïne qui l’a habitée pendant des années et à qui elle donne vie de manière flamboyante à travers trois livres où se côtoient la solitude de l’artiste et la valse de l’amour (Emily de New Moon, paru ici en mars 2024, L’Ascension d’Emily, paru le 12 août, et La Quête d’Emily).
Lucy Maud Montgomery [1874-1942] est l’autrice canadienne la plus lue au monde. Tout n’était pourtant pas bien parti. Une mère emportée par la tuberculose et un père qui l’abandonne à des grands-parents peu aimants à Cavendish, sur l’Île-du-Prince-Édouard. Elle réagit en laissant libre cours à son imagination, qu’elle nourrit en s’adonnant à la lecture et à l’écriture. Mais sa famille désapprouve ces “gribouillages” qu’elle juge indécents pour une femme. Elle part suivre une formation d’institutrice et des études en littérature, mais doit mettre un terme à ces dernières pour des motifs financiers. C’est à cette époque toutefois qu’elle reçoit son premier cachet d’écrivaine. À la mort de son grand-père, elle retourne vivre chez sa grand-mère pour veiller sur elle. Elle se consacre alors à l’écriture, tout en travaillant au bureau de poste local. En 1905, elle achève son premier roman, Anne de Green Gables. À sa sortie en 1908, c’est un immense succès. En 1911, elle épouse un ministre presbytérien, avec qui elle aura trois fils, dont un meurt à la naissance, et déménage en Ontario. Ses rôles de mère et d’épouse de ministre lui prennent beaucoup de temps et d’énergie, sans compter la détérioration de la santé mentale de son mari, mais elle continue d’écrire. En 1921, elle commence l’écriture d’Emily de New Moon, qu’elle considère comme son meilleur roman, et dont Emily Byrd Starr, l’héroïne, est largement inspirée de sa propre vie. Elle meurt à Toronto en 1942, après une longue période de maladie marquée par l’anxiété et la dépression.
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