Estuaire, no 193
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Le cent-quatre-vingt-treizième numéro d’Estuaire a pour thème le crémage. Les poètes vacillent entre l’excès et l’absence.
Le crèmage de gâteau : Le sucre est un moyen d’avaler ses émotions sans les digérer. Les gens consomment-ils autant de sucre pour atteindre le plaisir, ou cela leur permet-il d’éviter le déplaisir de leur mode d’existence?
Le crémage de la peau : La peau a le constant besoin d’être hydratée. Elle aussi exige son crémage. Matin, midi, soir. Sinon elle craque.
Le crémage comme la surface : On se cache derrière ses vêtements, ou alors on se dévoile. Qui n’a pas déjà posé des conclusions juste en voyant l’enrobage?
Le crémage est aussi ce qui recouvre le corps du fœtus.
Estuaire veut beurrer épais, parce qu’on ne veut surtout pas passer dans le beurre.
Sous la direction de :
Directrice littéraire : Stéphanie Roussel;
Comité de rédaction : Catherine Dupuis (Sherbrooke)
Avec des contibutions de :
Poèmes : Nelly Desmarais, Nana Quinn, Laurence Gagné, Maxime Brillon, Tina Charlebois, Mimi Haddam, Marie Darsigny, Sayaka Araniva-Yanez, Marie-Hélène Racine
Critiques : Monique Deland, Karianne Trudeau-Beaunoyer, Elissa Kayal
Traductions : Lisuo par Teng-Fei Yu
Les beaux traits : Pascale Bérubé
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.