Histoires de films, prise 2
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Un incontournable pour les amateur·ice·s de cinéma!
François Lévesque poursuit dans les pages du journal Le Devoir la série « A posteriori le cinéma », qui consiste à revenir sur l’histoire d’un film, en prenant prétexte d’un anniversaire (exemple : les 50 ans de la sortie de L’exorciste). Histoires de films prise 2 est la suite du premier livre, publié en 2023. Ce deuxième tome présente une trentaine de nouveaux textes du journal Le Devoir, en version augmentée. Ce livre propose aussi une vingtaine d’entrevues et de portraits de réalisateur·ices, dont des textes sur Denis Villeneuve, Denys Arcand, Francis Ford Coppola ou encore Coralie Fargeat (La substance).
François Lévesque est d’une remarquable érudition. Il définit remarquablement bien le contexte social et culturel dans lequel le film a été tourné, les coulisses de sa production et la façon dont il a marqué l'histoire.
François Lévesque a été fasciné dès son plus jeune âge par les arts en général, le cinéma en particulier et s’est découvert une passion pour l’écriture durant sa maîtrise en études cinématographiques. Journaliste culturel et critique de cinéma au journal Le Devoir depuis 2008, il a remporté en 2012 le Grand Prix du journalisme indépendant, catégorie « Meilleure critique culturelle – Écrit ». Il est en outre l’auteur de nombreux romans noirs, dont Un automne écarlate, Une maison de fumée, En attendant Russell et En ces bois profonds. Il a reçu en 2009 le prix Cécile-Gagnon remis au meilleur premier roman jeunesse pour Matshi, l’esprit du lac. En 2023, il publiait chez Somme toute/Le Devoir Histoires de films.
« Pour des raisons tant financières qu’architecturales, il fut décidé que le tournage (de Amadeus) aurait lieu à Prague, où (le réalisateur) Milos Forman n’avait pas remis les pieds depuis son exil forcé en 1968, lors du Printemps de Prague. La production fut reçue à bras ouverts… tout en étant étroitement surveillée. Non seulement l’équipe était-elle suivie où qu’elle aille, mais une trentaine de membres de la police secrète s’immisça parmi les quelque 500 figurants. (…) De son côté, Tom Hulce (qui interprète Mozart) s’entraîna au piano cinq heures par jour, tous les jours, pendant des mois. Et pour cause : Milos Forman ne voulait pas utiliser le vieux truc de montage consistant à passer du visage habité de l’acteur qui ne joue pas réellement, à un gros plan sur les mains d’un vrai pianiste. Comme le certifia Neville Marriner, chef d’orchestre réputé et superviseur musical sur Amadeus, Hulce ne commit pas la moindre erreur de doigté. »
– François Lévesque
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