Solitude de l'écrivain de fond (La)
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« J’ai découvert l’écrivain américain Wright Morris dans une librairie d’occasion de Burlington au Vermont, à l’été 2011. Mon regard avait été attiré par un gros volume intitulé The Loneliness of the Long Distance Writer. Le nom de l’auteur ne me disait rien. Voyant la liste de ses œuvres, j’ai constaté que j’avais affaire à un romancier prolifique dont personne ne m’avait jamais parlé. »
Qu’est-ce que la reconnaissance, en littérature? Qu’est-ce que la gloire? À quel moment le lecteur fervent se fait-il écrivain à son tour? Qui est Wright Morris et où peut-il bien être passé? Cet essai où fusionnent un auteur et un admirateur pose ces questions et bien d’autres encore. Des déboires ayant précédé la publication de Malgré tout on rit à Saint-Henri jusqu’aux déambulations parisiennes au moment de la sortie en France de L’année la plus longue, Daniel Grenier nous emmène sur les chemins sinueux de l’écriture et de la lecture, en explorant les écueils de l’ambition romanesque et les caprices du destin – les étoiles filantes passent souvent quand on a les yeux baissés.
Né à Brossard en 1980, Daniel Grenier est traducteur et romancier. Il a fait paraître trois livres au Quartanier : La solitude de l’écrivain de fond (essai, 2017), L’année la plus longue (roman, 2015, prix littéraire des Collégiens, finaliste aux Prix du Gouverneur général et au prix des Libraires) et Malgré tout on rit à Saint-Henri (nouvelles, 2012). Il a publié chez divers éditeurs plusieurs traductions d’auteurs canadiens-anglais. Il a rédigé une thèse de doctorat à l’Université du Québec à Montréal sur l’histoire des représentations du romancier dans la fiction américaine du dix-neuvième et du vingtième siècle. L’année la plus longue est paru en France chez Flammarion et paraîtra en anglais au printemps 2017 chez House of Anansi, sous le titre The Longest Year. Il vit à Québec.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.