Monsieur Boris et le cannabis
Monsieur Boris et le cannabis
Long road-trip vers la légalisation (Le)
Beausoleil, Jean-Marc  
  • Éditeur : Québec Amérique
  • Collection : Dossiers et Documents
  • EAN : 9782764433386
  • Code Dimedia : 000196486
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SANTÉ & PSYCHOLOGIE, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Politique, Santé / Médecine, Sociologie / Anthropologie
  • Pages : 192
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 23 janvier 2017
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EAN: 9782764433386

Marc Boris St-Maurice est le fondateur du Bloc Pot, du Parti marijuana et du Centre compassion, un dispensaire de marijuana médicale. Retraçant le parcours de la lutte pour la légalisation de la marijuana des vingt dernières années, le récit de la vie de ce militant impénitent s’impose comme le révélateur d’importants changements sociaux.

D’abord petit revendeur sur la route de la criminalité, puis bassiste dans le groupe légendaire rock alternatif Grimskunk ; aujourd’hui membre actif du Parti libéral et lobbyiste officiellement enregistré, Boris n’a cessé de s’adapter, de se transformer pour toujours mieux défendre son idée fixe : « Il faut légaliser la marijuana. »

Dans cet essai biographique narré à la manière vive propre au nouveau journalisme, soutenu par des heures d’entrevues, la vie de Boris se transforme en épopée où le plaisir de lire permet d’entrer dans les officines de la politique contemporaine.

Incluse en postface : une série d’entretiens avec
Me Julius Grey, avocat
Jean-Sébastien Fallu, intervenant social et professeur
Me Alan Young, avocat et professeur
Dom Cramer, militant, fondateur du Centre Compassion de Toronto
Julien Lahaie, budtender au Centre Compassion de Montréal

AUTEUR(S)

Jean-Marc Beausoleil puise dans son expérience de l’écriture journalistique pour livrer ici un récit enlevant, fondé sur une riche documentation de première main. Également romancier, nouvelliste et enseignant, il dispose d’un talent particulier pour transposer sur la page l’essence de son sujet : c’est sans doute ce qui a convaincu Boris St-Maurice de se raconter à lui.

Extrait

Boris a parlé à qui acceptait de l’écouter, demandant, insistant, palabrant. Il en a gossé, du monde ! Être candidat au Québec, ça ne coûtait rien. Une photo et cent signatures suffisaient. Boris avait une liste de possibles intéressés recrutés dans les shows de Grimskunk. Le Bloc Pot organisait régulièrement des réunions pour mobiliser son monde.
Quelqu’un dans le groupe est venu le voir. On craignait une infiltration par la police. Boris en a parlé à Marie-Andrée Bertrand. Elle lui a dit :
— Des infiltrateurs, il y en aura toujours.
À la réunion suivante, une quinzaine de personnes se sont présentées. Certains s’inquiétaient de la présence de possibles espions. Boris a coupé court aux tergiversations :
— Je ne sais pas s’il y a des infiltrateurs, mais s’il y a un infiltrateur qui est prêt à amasser cent signatures et à être candidat… je lui souhaite la bienvenue !
Les élections ont été déclenchées à l’automne 1998. Boris a déposé sa candidature, avant de partir en France pour jouer avec Grimskunk. Malheureusement, il a dû traverser l’Atlantique avant d’avoir enregistré le nombre minimal de candidats nécessaire. Quand il le pouvait, il trouvait un téléphone et appelait le bureau du parti pour savoir où son équipe en était.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.