Fred Pellerin porte son village comme une attache. Saint-Élie-de-Caxton l’habite, autant que l’inverse, et se transvide dans sa tête en fables et légendes. Fils d’un comptable agréé, il est devenu conteux agréable par mégarde et a développé une soif d’histoires, une forme de nostalgie d’un temps qu’il n’a pas connu. Ses histoires s’inventent sur des personnages que la rumeur nourrit d’incroyable. Sur la route des oreilles, il en transmet la surréalité. Et après plusieurs centaines de représentations, des chroniques, des livres et des CD, le village commence à s’imaginer dans les planisphères colorées de plus en plus de cerveaux. Il a publié chez Planète rebelle trois livres-CD : Dans mon village, il y a belle Lurette… (2001), Il faut prendre le taureau par les contes ! (2003) et Comme une odeur de muscles (2005), qui ont été réunis dans un coffret de la trilogie de « Contes de village » (2006).
Il faut prendre le taureau par les contes! [ancienne édition]
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Les contes de Fred Pellerin ont ceci de particulier qu’ils sont véridiques, en général... ceux-ci dévoilent l’âme de Babine, le fou du village. Des découpures de journées, des légendes en pièces, qui se cousent et secouent pour donner à voir une histoire qui en dit long sur un homme qui avait le dos large.
Il faut prendre le taureau par les cornes a inspiré le film Babine, réalisé par Luc Picard, en 2006.
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