Mémoire sensorielle et migration dans le roman québécois contemporain
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Au-delà de la fameuse madeleine de Proust, la critique a relativement peu exploré les connexions entre la sensorialité, les champs affectifs et cognitifs et le discours narratif.
S’appuyant sur une méthodologie au croisement de différentes disciplines, Liza Bolen étudie la mémoire sensorielle dans quatre romans québécois d’exil et de migration : La mémoire de l’eau de Ying Chen, Le pavillon des miroirs de Sergio Kokis, L’odeur du café de Dany Laferrière et Ru de Kim Thúy.
Cet ouvrage jette un éclairage inédit sur la représentation des cinq sens primaires dans la littérature dite migrante et leur apport aux processus mémoriel et identitaire. Son auteure interprète le visuel, le gustatif, le tactile, l'auditif et l'olfactif dans l’optique du mouvement, du passage de l’enfance à la vie adulte post-exilique, de la transformation et de l’exotisme.
Un regard holistique sur l’expérience migrante et ses récits qui conjuguent l’universel et l’intime, l’être et le sensoriel.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.