Pornodyssée
Pornodyssée

Beausoleil, Jean-Marc  
Nelson, Mélodie (Préface de) 
  • Éditeur : Somme toute
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782897941635
  • Format : Broché
  • Pages : 176
  • Prix : 21,95 $
  • Paru le 24 août 2020

Aussi disponible en version numérique:

pdf_25ePub_25

Les activités entourant la production de films pour adultes se sont accrues au Québec, au point où Montréal est devenue une plaque tournante de ce commerce international qui engrange annuellement des milliards de dollars. Portait ludique et sans concession de l’industrie pornographique, Pornodyssée donne la parole à ceux et celles qui font jouir nos écrans. À la fois reportage, essai littéraire et confession biographique, ce livre est le fruit d’une enquête basée sur de nombreuses entrevues avec les Québécoises et les Québécois qui façonnent le porno d’ici et d’ailleurs, qu’ils travaillent devant ou derrière la caméra. Il s’agit d’une invitation à passer au-delà de l’écran pour visiter les coulisses de la fabrique de l’érotique, avec ses rêves et ses cauchemars.

AUTEUR(S)

Après avoir été journaliste pendant de nombreuses années, Jean-Marc Beausoleil enseigne les médias et la littérature au niveau collégial. Ses livres relèvent de la fiction bien documentée et du reportage littéraire. Avec Monsieur Boris et le cannabis (Québec Amérique), Corsaire d’hiver (Sémaphore) et Le chrome et le noir (Somme toute), Beausoleil s’impose comme un chantre de la ville de Montréal, un barde du béton de chez nous. Il raconte sa ville avec une prose vive, des références littéraires variées et une connaissance du terrain détaillée. Surpris de se retrouver dans le regard de ceux dont il esquisse les portraits, dans Pornodyssée, Beausoleil dévoile la blessure à la source de son désir d’écrire.

Extrait

« Le problème avec ce livre, c’est que je suis occupé à écouter un podcast au sujet du suicide de la performeuse d’origine canadienne August Ames plutôt que de me branler tranquillement devant un film porno. Je cherche à préciser ma position : valoriser le travail des performeurs et des performeuses, assumer les conclusions de la révolution sexuelle revendiquant que chacun puisse faire ce qu’il ou elle veut de son corps, tout en dénonçant les conditions de travail générées par l’industrialisation, la production et la diffusion à hyper grande échelle de vidéos pour adultes. L’érotisme produit en usine hoquette, pour le moins. »




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.