Jardin d'après (Le)
Jardin d'après (Le)
Sur les traces du Premier jardin d'Anne Hébert
Proulx, Anne-Marie  
  • Éditeur : Loco
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782843140426
  • Format : Broché
  • Pages : 192
  • Prix : 40,95 $
  • Paru le 17 mai 2021

Anne-Marie Proulx a construit son livre de photographie en suivant les parcours de la protagoniste du roman Le premier jardin (1988) de l’auteure québécoise Anne Hébert. Elle s’inspire librement de la façon dont on y imagine une ville du Nouveau Monde regardée par les yeux d’une actrice de théâtre habitée par les femmes qui l’ont précédée, ainsi que par les rôles qu’elle a elle-même été appelée à jouer dans sa carrière et au fil des saisons de sa vie personnelle. Le premier jardin est une terre sur laquelle siège une ville qu’on ne nomme jamais, qu’on ne voit presque plus, mais dans laquelle se trouvent des amorces d’histoires, des morceaux de vérités et de fictions aussi intangibles que la lumière qui se pose sur un mur, à la surface de l’eau ou sur les arbres en fleur. Au travers des détails de textures, de lumières, d’une vie qui touche les rues et les bâtiments, la ville se révèle comme un personnage, comme un corps de femme. Dans ce jardin planté derrière les grandes façades, dorment des rôles envahissants, des vies éphémères, saisonnières, vivaces.
 
Le livre est émaillé de répliques de personnages féminins du registre théâtral :
Célimène — Molière, Le Misanthrope, 1666.
Marie Tudor — Victor Hugo, Marie Tudor, 1833.
Toinette — Molière, Le Malade imaginaire, 1673.
Mme Frola — Luigi Pirandello, À chacun sa vérité, 1917.
Desdemonda — William Shakespeare, Othello, 1603.
Ophélie — William Shakespeare, Hamlet, 1603.
Phèdre — Jean Racine, Phèdre, 1677.
Marguerite — Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias, 1848.
Hedda — Henrik Ibsen, Hedda Gabler, 1891.
Julie — August Strindberg, Mademoiselle Julie, 1889.
Rosette — Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, 1834.
Yerma — Federico García Lorca, Yerma, 1934.
Amanda — Tennessee Williams, La Ménagerie de verre, 1944.
Angélique — Molière, Le Malade imaginaire, 1673.
Bélise — Molière, Les Femmes savantes, 1672.
Winnie — Samuel Beckett, Oh les beaux jours, 1961.

AUTEUR(S)

Née à Lévis en 1984, Anne-Marie Proulx vit et travaille à Québec. En faisant converser les images et les mots, elle crée des univers poétiques qui puisent dans nos conversations avec les territoires, et dans nos relations avec le langage. Son travail récent a fait l’objet de nombreuses expositions individuelles au Québec et notamment à Espaces F (Matane, 2020), à Vaste et Vague (Carleton-sur-mer, 2019), à la Maison de la littérature dans le cadre de Manif d’art 9 – la biennale de Québec (Québec, 2019), à la Galerie des arts visuels de l’Université Laval (Québec, 2018), à Occurrence dans le cadre de MOMENTA biennale de l’image (Montréal, 2017), et à YYZ (Toronto, 2017). Ses œuvres ont aussi circulé à l’international au sein d’expositions collectives présentées à Stryx (Birmingham, UK, 2019), à Xhibit, espace d’exposition de l’Académie des beaux-arts de Vienne (Autriche, 2019) ainsi qu’au FRAC Lorraine (Metz, France, 2018). Son travail a également été présenté dans plusieurs événements et expositions collectives (Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, Arprim, Regart, AdMare, Fonderie Darling, Galerie UQO, Capture Photography Festival). Ses textes ont été publiés dans différentes publications et revues et elle a présenté des conférences tant au Québec qu’à l’étranger. Elle est par ailleurs codirectrice de VU, centre de diffusion et de production de la photographie à Québec.

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