Marque de Zïlon (La)
Marque de Zïlon (La)

Beausoleil, Jean-Marc  
  • Éditeur : Somme toute
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782897943028
  • Format : Broché
  • Pages : 136
  • Prix : 17,95 $
  • Paru le 21 février 2022

Aussi disponible en version numérique:

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Dans une atmosphère très Beat Generation, la plume vive de Beausoleil rappelle les coups de bombes aérosols sensibles et vivants de Zïlon

La marque de Zïlon… Vous l’avez sûrement déjà rencontré : androgyne, souffrant, moqueur, provocateur, angélique et démoniaque à la fois, le visage qui compose la base de son vocabulaire est aujourd’hui incontournable. Un mélange de Munch, de Rimbaud, de Cocteau, d’Albator et de David Bowie.

Ces visages forment l’une des faces les plus authentiques de la ville de Montréal, dont Zïlon épouse toutes les métamorphoses depuis plus de 40 ans. En plus d’être présent aux inaugurations des Foufounes Électriques et du mythique bar le Business, il a participé au Festival de jazz, a contribué au 375e anniversaire de la ville et a multiplié les collaborations, que ce soit avec le géant de l’industrie des jeux vidéo Ubisoft, avec l’homme de théâtre Robert Lepage, l’Opéra de Montréal ou encore la marque de luxe Givenchy. Premier artiste canadien à s’illustrer par le street art, Zïlon a marqué la trajectoire artistique de la société québécoise.

 

AUTEUR(S)

Après avoir été journaliste pendant de nombreuses années, Jean-Marc Beausoleil enseigne les médias et la littérature au niveau collégial. Ses livres relèvent de la fiction bien documentée et du reportage littéraire. Avec Monsieur et le cannabis (Québec Amérique), Corsaire d’hiver (Sémaphore), Le chrome et le noir (Somme toute) et Pornodyssée (Somme toute), Beausoleil s’impose comme un chantre de la ville de Montréal, un barde du béton de chez nous. Il raconte sa ville avec une prose vive, des références littéraires variées et une connaissance du terrain détaillée.
 

Extrait

Selon ce spécialiste, Zïlon arrive dans le paysage artistique montréalais à une époque où la figuration n’est pas appréciée. Les automatistes et l’art abstrait ont dominé l’opinion médiatique depuis les années 1950. Plusieurs artistes explorent le hard edge, se concentrant sur les aplats et les couleurs pleines, la suite logique des formalistes américains : « Mais la peinture figurative, à part Jean-Paul Lemieux, reste encore le parent pauvre. Zïlon arrive à ce moment avec une figuration qui est proche de la bande dessinée, moderne, enlevée, avec des couleurs de l’époque. Et ça parle aux jeunes. Les regards de ses personnages traduisent une émotion, une aliénation par rapport au paysage urbain. C’est un peu l’image du perdant magnifique. Ce ne sont pas des têtes souriantes, elles expriment l’angoisse. À ce titre, Zïlon rend compte de son époque. »
 




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