Pont Hurlevent (Le)
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Trois récits, trois femmes pour qui la vraie vie est ailleurs : un jardin, une forêt, une île ensoleillée. Près des maisons d’Inaba Mayumi, il y a souvent un jardin, parfois de la mousse aux éclats de velours vert, et toujours une douceur moelleuse couvrant le jardin de tendresse. Comme dans La maison aux joubarbes. Les clés du jardin donnent accès aux souvenirs éparpillés autour de soi : narcisses et camélias, chrysanthèmes sauvages, hortensias, iris et modestes joubarbes. Près de la maison dont Miya a la garde se trouve le chemin qui conduit dans l’autre monde par le Pont Hurlevent. Au-delà de la maison mystérieuse, des conversations avec l’invisible et les esprits de la terre et des eaux, l’odeur de la mousse et le parfum des arbres, ainsi que les floraisons qui font bondir de joie chaque fois le cœur de Miya. Nostalgie rêveuse du pays natal pour Machi, la troisième femme du dernier récit, qui abandonnera ses errances dans les rues de la capitale pour fuir en bateau depuis la baie de Tokyo à la recherche de soleil pour son précieux chat gris couleur de cendre.
Inaba Mayumi (1950-2014) écrit depuis l’adolescence. Elle a publié de la poésie, des nouvelles et des romans couronnés par de prestigieux prix littéraires, dont le Prix Tanizaki pour La péninsule aux 24 saisons (2018, poche, 2019). Elle est connue pour son amour des chats et leur a d’ailleurs consacré un livre de mémoires, 20 ans avec mon chat (2014, poche, 2016). Les éditions Picquier ont aussi publié ses autres romans, La Valse sans fin (2019) et Mille ans pour aimer (2023).
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