

Seule la peur est bleue
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      Parce que la schizophrénie
Parce que le genévrier
Parce 
      que je vais perdre la maison
Ce sont les derniers mots de 
      l’artiste Christina Baillie, la sœur de la narratrice. À partir de ces 
      trois lignes, Martha Baillie déploie l’histoire de leur famille 
      pour comprendre la mort de son aînée ainsi que sa vie, marquée par la 
      maladie et la réclusion, mais aussi par une exubérante créativité. 
      Puisant dans les écrits de sa sœur, Martha construit un dialogue entre 
      leurs visions divergentes de leur famille. S’ensuit un récit 
      autobiographique intimiste et sans compromis sur l’enfance des deux 
      sœurs et sur l’esprit singulier de Christina.
Chef-d’œuvre 
      de franchise et de compassion, Seule la peur est bleue met en 
      lumière la complexité des dynamiques familiales, la manière dont les 
      souvenirs se construisent et s’effacent, et le rôle de l’art dans 
      l’éclairage des zones d’ombre.
    

      Depuis près de 30 ans, Martha Baillie bâtit une œuvre 
      originale qui l’a amenée à brouiller la frontière entre les genres, 
      alliant avec grâce la poésie, l’essai, le récit personnel et le roman. 
      Cette inventivité a valu à l’écrivaine une nomination au prix Giller 
      pour son livre The Incident Report, récemment porté à l’écran par 
      la réalisatrice Naomi Jaye. The Search for Heinrich Schlögel 
      (La disparition d’Heinrich Schlögel, Leméac, 2016) 
      s’est retrouvé sur la liste de lectures d’Oprah Winfrey. Sister 
      Language, livre coécrit avec sa sœur Christina Baillie, a été 
      finaliste pour le prix Trillium. Dans sa version anglaise (There Is 
      No Blue), Seule la peur est bleue a été choisi comme un des 
      meilleurs livres de l’année 2023 par CBC et le Globe and 
      Mail, et il a reçu le prix Hilary Weston du Writers’ Trust of Canada 
      pour la meilleure œuvre de non-fiction.
Née à Marseille, Sophie 
      Voillot a grandi au Québec et vit à Montréal. Dix fois finaliste aux 
      prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie Traduction, 
      elle a été lauréate de cette prestigieuse récompense trois fois : en 
      2006 (Un jardin de papier, Thomas Wharton), en 2010 (Le cafard, 
      Rawi Hage) et en 2013 (L’enfant du jeudi, Alison Pick). Sa 
      traduction de Parfum de poussière de Rawi Hage a remporté le 
      Prix des libraires du Québec et le Combat des livres en 2009, et celle 
      de Te souviens-tu de ta naissance? de Sean Michaels a été 
      finaliste au Prix de traduction de la Fondation Cole. Seule la peur 
      est bleue est sa 17e traduction pour Alto.
    
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.


 
			

 
		

 
		