Lunes de Chine
Lunes de Chine

Yang, Huan  
Nys, Thomas (Illustré par) 
Yeh, Chun-Liang (Traduit par) 
  • Éditeur : HongFei cultures
  • Collection : Belle île formosa
  • EAN : 9782355580031
  • Format : Relié
  • Pages : 48
  • Prix : 24,95 $
  • Paru le 3 octobre 2007

On raconte qu'en Chine, la Belle Chang’E but un élixir d’immortalité et s’envola vers la Lune. Elle y réside pour l’éternité. Mais on ne vous a certainement pas raconté que le divin Palais de la Lune ne rime pas avec sérénité. En réalité, ses habitants – un lapin facétieux et 9999 dames – y jouent une partie de « comédie divine » douce-amère. Mais lorsque le Vieillard-sous-la-Lune leur rend visite, ils posent leur regard sur notre terre où l’amour existe. Ha ! La vie sur terre…

Des scènes insolites et savoureuses qui surprennent jusqu’à la dernière page où le lecteur n’est déjà plus tout à fait sur terre.
 

AUTEUR(S)

YANG Huan (1930, Chine – 1954, Taiwan) est considéré comme un pionnier de la littérature de jeunesse en langue chinoise moderne.  Ses poèmes, devenus une référence à Taïwan, séduisent par un foisonnement de sons et couleurs arrangés dans un rythme joyeux, spontané et toujours surprenant. Sa vie commença pourtant comme un conte noir pour enfants : sa mère meurt alors qu’il n’a pas un an. Sa belle-mère ne l’aime guère. Petit, YANG Huan traînait toute la journée avec des vêtements sales et des chaussures abîmées ; de peur des railleries, il s’isolait des autres enfants. Devenu adulte, il se souviendra de son enfance et dira qu’il a "grandi dans les pleurs". Il commence à écrire au collège, pour les bulletins d’écoles. Son talent est vite repéré. À dix-sept ans, il travaille comme éditeur des pages littéraires d’un journal de la ville côtière Qingdao. Pendant la guerre civile, il rejoint l’armée et gagne Taïwan. Chargé d’éditer un bulletin hebdomadaire d’information, ses collègues l’appellent le « dictionnaire ambulant ». A partir de 1949, et pendant trois ans, il publia vingt poèmes pour enfants dont le célèbre Nuit d’été. Il mourra dans un tragique accident de la circulation sur un passage à niveau à Taipei, alors qu’il se rendait au cinéma, un dimanche matin de mars 1954. Il n’avait pas vingt-quatre ans.   


Thomas NYS pratique le dessin comme une écriture, moyen de raconter des histoires ; mais aussi l’écriture comme moyen de faire éclore des images. Ses paysages et personnages sont souvent établis dans un rapport spatial délicatement incongru, créant autant de minuscules événements poétiques. L’imagination de l’artiste, foisonnante, se cristallise dans des dessins originaux souvent réalisés en grand format. Leur générosité et leur délicatesse témoignent de l’épaisseur de la sensibilité de l’artiste face au monde.




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